Physique des particules ultra légères : la collaboration OSQAR au CERN

Orateur : Rafik BALLOU (Institut Néel)

Une grande variété de phénomènes observés en physique des particules s’explique dans le cadre théorique du Modèle Standard de la physique des particules. Celui-ci ne décrit cependant que certains aspects de la réalité qui nous est accessible. Divers extensions ont été proposées conduisant à une profusion de nouvelles particules, en particulier à des particules ultra-légères susceptibles de se coupler faiblement aux particules du Modèle Standard (WISP). Le projet OSQAR au CERN se donne comme objectif de détecter de telles particules ultra-légères au travers de leur oscillation avec des photons. Je décrierai très qualitativement au cours de se séminaire les deux méthodologies expérimentales de détection retenues, par mesure du dichroïsme magnétique du vide et par régénération de photons. On indiquera que le dichroïsme magnétique du vide a pour horizon celle qui est induite par création virtuelle de paires électron-positron. Sa mesure constitue en soi un test de très haute précision de l’électrodynamique quantique prédite depuis 1936 par Euler, Heisenberg et Weisskopf mais non encore confirmée directement par l’expérience.

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