Contribution au développement de nouvelles matrices de microélectrodes (MEA) pour l’in-vitro et l’in-vivo
Mardi 14 mars 2017 11:00
- Duree : 1 heure
Lieu : Salle "Louis Weil" E424 - Institut Néel -bâtiment E, 3ème étage, CNRS Polygone scientifique, 25 rue des martyrs, 38000 Grenoble
Orateur : Lionel ROUSSEAU
Les dysfonctionnements du système nerveux central sont un enjeu économique et social majeur puisque cela touche un nombre croissant de personnes en raison du vieillissement de la population et de l’espérance de vie de plus en plus longue. Il peut s’agir de traumatismes (Accidents, lésions vasculaires), psychologiques ( Autisme, dépression, anorexie, troubles bipolaires), neurodégénératifs (Parkinson, Alzheimer, Huntington) ou apparentés à des tumeurs (par exemple, glioblastome, médulloblastomes,etc..). On prévoit qu’en 2050, 50% de la population française aura plus de 60 ans. De même, aux États-Unis, 80 millions de personnes auront plus de 60 ans dans 20 ans (données INED). On peut également considérer que les populations vieillissantes sont également affectées par des maladies ophtalmologiques telles que le glaucome, la rétinopathie pigmentaire ou la DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l’âge). Ces maladies à terme rendront ces patients aveugles. Aujourd’hui, de nombreuses avancées thérapeutiques et des recherches fondamentales se produisent à l’interface entre plusieurs disciplines pour trouver des solutions pour restaurer les dysfonctionnements neuronaux. Parmi ceux-ci, la prothèse neuronale et les interfaces cerveau-ordinateur (Brain Computer Interface ou BCI) sont des dispositifs prometteurs pour restaurer les fonctions motrices et la communication chez les patients atteints de paralysie sévère, ou rendre la vue à des patients non-voyants. Néanmoins, la stabilité et la durée de vie de ces implants reste un véritable challenge. Depuis maintenant plus de 10 ans ESIEE Paris – ESYCOM (EA2552) développe au sein de ses salles blanches de nouveaux dispositifs pour la compréhension et la réhabilitation fonctionnelle (Matrice de Micro Electrode) pour le domaine in-vitro mais également une filière d’implant rétinien 3D pour améliorer la localisation de la stimulation (in-vivo). ESIEE Paris développe également de nouvelles filières de procédés technologiques afin de remplacer les électrodes métalliques par de nouveaux matériaux plus stables dans le temps comme le diamant conducteur ou le graphène. Durant cette présentation les différents travaux seront présentés sur la réalisation de ces MEA et implants en diamant conducteur et graphène.
Contact : lilian.de-coster@neel.cnrs.fr
Prévenir un ami par email
Télécharger dans mon agenda