Le terme de méditation recouvre une diversité d’entraînements mentaux allant des techniques tournées vers la relaxation jusqu’à des exercices visant à atteindre, par exemple, un sentiment profond de bien-être. Depuis quelques années, la méditation dite de pleine conscience (mindfulness) est utilisée avec succès en milieu hospitalier pour la gestion du stress, de la prévention de la rechute dans la dépression et le traitement de la douleur chronique. Dans la première partie de cet exposé nous montrerons à l’aide de l’électroencéphalographie du sommeil comment ces formes d’entraînement mental induisent de la neuroplasticité après quelques heures de pratique. Dans la deuxième partie de l’exposé, nous présenterons un modèle neurophénoménologique des pratiques dites de pleine conscience telles quelles sont pratiquées dans un contexte traditionnel ou séculier. Ce modèle sera illustré à l’aide d’études comportementales, cliniques et utilisant l’imagerie cérébrale. Dans la dernière partie de cet exposé, nous montrerons comment ces pratiques influencent également le corps et notamment la physiologie du stress et de l’inflammation, en particulier au niveau de leurs expressions génétiques.

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