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Des sources cérébrales aux enregistrements EEG de scalp

Mercredi 18 novembre 2015 15:30 - Duree : 1 heure
Lieu : Amphithéâtre Serge Kampf, Grenoble Institut des Neurosciences (GIN) - Bât. Edmond J. Safra, Chemin Fortune Ferrini CHU, La Tronche

Orateur : Laurent KOESSLER (CNRS-CRAN, Nancy)

La contribution électrique en EEG de surface des sources corticales profondes est encore actuellement débattue. C’est tout particulièrement le cas pour les sources situées au niveau des structures temporales mésiales en raison de l’enroulement géométrique qui tend à créer un champ électrique fermé, de la distance importante qui les sépare des électrodes de scalp, et du bruit de fond électrique généré par les sources néocorticales. Dans une étude récente (Koessler et al., 2015), nous avons analysé, grâce à des enregistrements simultanés multi-échelles (EEG et SEEG), la contribution électrique des sources temporales mésiales à l’EEG de scalp. Des pointes intercritiques ont été marquées automatiquement (t0) puis classées selon trois réseaux (mésiaux, mésiaux plus néocorticaux et néocorticaux) sur la base des signaux SEEG. Des cartographies intracérébrales ont été utilisées afin de s’assurer de la cohérence des réseaux que ce soit au niveau temporel ou spatial. Nous avons ensuite moyenné les enregistrements simultanés EEG-SEEG afin de caractériser la contribution moyenne à l’EEG de scalp. 21 réseaux (9 mésiaux, 5 mésiaux plus néocorticaux et 7 néocorticaux) issus de 7 patients ont été étudiés. Les signaux EEG de scalp moyennés ont montré pour les réseaux mésiaux, des pointes épileptiques d’amplitude moyenne de 7,2 μV, de durée égale à 72ms et de rapport signal à bruit de 16,5dB. Cette contribution électrique a été observée de façon significative (α = 0,05 ; test de Walsh) sur les électrodes temporo-basales antérieures. La cartographie 3D d’amplitude des signaux de scalp a montré des projections électriques différentes entre les réseaux mésiaux et les autres réseaux. Cette différence a pu être mise en évidence de façon automatique grâce à une méthode de classification hiérarchique ascendante. Malgré les caractéristiques physiques et électriques des structures temporales mésiales, notre étude est donc la première à démontrer, grâce à des enregistrements EEG simultanés multi-échelles, que les sources électriques situées dans ces structures mésiales contribuent à l’EEG de scalp. Pour finir, j’évoquerai le paradoxe des résultats montrant des localisations de sources temporales mésiales issus d’enregistrements EEG de surface et l’intérêt présenté par l’imagerie non-invasive de sources électriques dans l’investigation des sources cérébrales.

Contact : deman.pierre@gmail.com



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