Les écrans se multiplient dans nos maisons et dans nos rues, avec l’utilisation particulière du téléphone portable. Le constat est facile à faire : nous passons de plus en plus de temps devant un écran, et cela débute chez des enfants de plus en plus jeunes. Une crainte particulière se manifeste donc concernant les enfants et adolescents, qui paraissent plus susceptibles d’un usage qui pourrait nuire à leur développement “normal”.

Les écrans captent l’attention et encouragent les conduites “papillonnantes”. Ils occupent une grande place au détriment d’autres activités. Leur pouvoir de fascination est visible chez les jeunes enfants lorsqu’ils découvrent les images animées de la télévision ou de l’ordinateur.

Les jeunes ados ont développé un rapport aux jeux vidéos dont sont souvent exclus les personnes plus âgées. Ils peuvent arriver à s’exclure totalement du monde réel et à vivre dans un univers fictif. Et donc la question est posée de savoir si ce comportement extrême est un vrai problème social.

Certaines études semblent montrer que l’usage intensif des écrans chez les enfants pourrait causer de vrais troubles neurologiques (syndrome de type autistique), en les privant de rapports sensoriels et d’interactions avec d’autres individus, mais ces craintes ne sont pas absolument établies.

Et lorsque Facebook nous promet un “métavers”, univers virtuel où dans quelques années nous pourrions passer, sous forme d’un avatar soigneusement construit, une partie de notre temps de vie éveillée, des questions essentielles sont alors posées…

L’impact des écrans sur le développement est sans doute très variable selon l’âge, du bébé à l’adolescent. Et les “solutions” donc également très diverses.

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