Le débat sur la fin de vie est un sujet souvent « tabou » dans la société française et pourtant nous avons besoin d’un tel débat comme en témoignent les « affaires » qui émaillent régulièrement les journaux. Une convention citoyenne sur la fin de vie a récemment émis des recommandations, mais souvent celles-ci ne sont que peu mises en œuvre.

Peut-être faudrait-il dans un premier informer les citoyens sur les problèmes rencontrés par les personnes ou les familles (combien de citoyens savent par exemple que 26 départements n’ont pas d’unité de soins palliatifs en 2023 !), sur les « freins » culturels ou cultuels à prendre en compte, sur les dispositions mises en place dans d’autres pays voisins où il nous est souvent laissé à penser que tout est possible.

Certains ont parfois tendance à opposer des positions dogmatiques ou à lancer des accusations d’euthanasie... mais parle-t-on tous des mêmes choses ?

Par ailleurs, devant un problème aussi complexe et intime, légiférer est-il la seule réponse capable de prendre en compte la multiplicité des situations des personnes en fin de vie ? Rappelons que la législation actuelle (loi Claeys-Leonetti 2016) permet l’arrêt des soins et une sédation profonde mais interdit le suicide assisté ou l’euthanasie.

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